vendredi 26 novembre 2010

jeudi 25 novembre 2010

Chapitre 3

Près d’un quart d’heure plus tard, Shtamingo, se sentant un peu las, décide de regagner sa chambre d’hôtel. Mais hélas, perdu dans les brumes du whisky, il se trompe de chambre et pénètre .. fort indiscrètement dans celle de Calamity Joan. Or celle-ci prenait son bain dans un petit baquet et se trouvait dans un état de quasi nudité ! Surprise par cette entrée fort inattendue, Calamity se lève et dévoile à Shtamingo une partie de ses charmes, dont une poitrine ferme et abondante aux protubérances mammaires nacrées et un pubis soigneusement épilé, en tout point semblable à celui d’une toute jeune fillette. Réalisant subitement tout cela, et la pudeur aidant, elle se retourne brusquement et dévoile alors à notre héros, le reste de son anatomie, à savoir un plantureux popotin, digne de Vénus elle-même ! Entendant les gargouillements étranglés de Shtamingo, Calamity comprend soudain que ce n’est pas mieux et qu’elle a gaffé ! Et elle s’effondre alors en pleurs dans son baquet ! Shtamingo, ne voulant pas être un ingrat et se souvenant de la façon dont Calamity l’a consolé quand il était si déprimé, décida d’en faire autant envers elle. Et c’est ce qu’il fit ! Il s’approcha d’elle, la prit à pleines mains, la sortit de son baquet, la porta sur son lit, la dorlotta tant qu’il pût, l’embrassa, la caressa, la cajola, la couvrit de baisers sur tout le corps et dans tous les sens, mais il ne l’essuya pas ! Et ce qui est beaucoup plus grave… ne lui fit pas l’amour ! La voyant fermer les yeux, il crut qu’elle voulait dormir et se méprit complètement sur les intentions de Calamity. Il quitta alors la pièce à pas feutrés.. Calamity, ne voyant rien venir, rouvrit les yeux et comprit aussitôt que Shtamingo n’était en fait qu’une superbe andouille, comme il ne saurait y en avoir deux ! Elle piqua alors une crise de nerfs, impossible à décrire et …son cœur céda !.. En fait, notre ami Shtamingo était un véritable criminel parfait, car pratiquement ses colts ne lui servaient à rien.. Sauf parfois par erreur, comme on a déjà pu le constater avec Bob Older !
Quelques heures après, Shtamingo arrive dans un village en fête : Youthfield. Le square-dance bat son plein. Shtamingo décide de danser pour glâner quelques nouvelles lui permettant de retrouver la trace des hors-la-loi qui ont mangé toutes les provisions de ses parents. Mais sa partenaire est une gourde, et mis à part sa petite personne, rien ne l’intéresse. Tout à coup Shtamingo aperçoit dans la foule des badauds, les frères Jessie et Frank Games. Il plaque à l’instant même sa gourde de partenaire, ébahie par cette virevolte soudaine de Shtamingo, et pourfend la foule jusqu’aux deux frères. « J’ai à vous parler, mais nous serons mieux sous le balcon de l’hôtel d’en face, car il n’y a personne là-bas ! » « O.K » répondent les frères Games.
Une fois sous le balcon en question, Shtamingo ouvre la bouche et s’apprête à parler. Malheureusement, deux bambins qui jouaient sur ce balcon et tentaient de cueillir les belles fleurs des pots bordant l’extrême limite du parapet sur lequel reposaient les pots de fleurs, font un geste malencontreux et le gros pot fleuri s’envole dans le vide !
Le hasard faisant parfois bien les choses, le missile spatial improvisé, après une trajectoire bien définie, atterrit avec une précision toute mathématique ( je n’oserais ici parler de l’équation de la trajectoire et de la vitesse y =2at + b) sur les crânes des deux bandits, qui s’écroulèrent pratiquement foudroyés.
« Mais…mais enfin, qu’est ce qu’ils ont tous ? A crever ainsi comme des mouches ! Mais j’ai rien dit moi, j’ai même pas eu le temps ! » s’exclame Shtamingo, qui n’a pas remarqué la chute du pot ! « Je ne joue plus, moi, à la fin ! Je peux même pas me venger comme tout le monde ! »

mercredi 17 novembre 2010

CHAPITRE 2

Ainsi, par la faute de son fidèle coursier, qui ne s'était pas trouvé sous lui, Shtamingo perdit la trace des hors-la-loi. Mais il décida néanmoins de reprendre la poursuite. Alors, qu'il chevauchait tranquillement dans la prairie, il se vit soudain encerclé par une horde d’Apaches ; leur chef parla: "Moi, grand chef Apache, Cochase , dire: "Visage-Pâle avoir foulé et souillé le sol de mes ancêtres Visage Pâle doit être puni, Hugh !! » Et d’un péremptoire geste du menton, il ordonna à ses braves de se saisir de Shtamingo et de l’emmener au village pour y subir les tortures qui s’imposaient.
A la nuit tombée, les tams-tams se mirent à résonner. Le feu pour la danse de la mort crépitait gaiement. Shtamingo, solidement ligoté au poteau de torture, assistait impuissant, aux préparatifs de son supplice. Une sueur moite lui dégoulinait du visage.
Brusquement, les tams-tams accélérèrent leur rythme. Des jeunes vierges presque nues, n'ayant en tout et pour tout qu'un petit pagne, confectionné de minuscules bouts d'étoffe, attachés tant bien que mal sur les hanches, et qui tentaient vainement de cacher les trésors défendus, se mirent à danser autour du feu. La lune baignait leur jeune corps, aussi lisse et imberbe que celui d'un nouveau né, d'une lumière laiteuse. Un tomahawk à la main, elles suivaient le rythme,
Qui tantôt devenait langoureux, tantôt très dynamique. Au summum de la frénésie, elles plantèrent leur tomahawk dans la terre et arrachèrent leur pagne d'un geste vif. Tout en continuant la danse de plus en plus en plus frénétique et diminuant progressivement jusqu'à devenir très langoureuse, elles s'approchèrent du supplicié, les unes derrière les autres, à la file indienne et chacune lui dispensa toute sa science de l’amour en lui enlevant chaque fois l’un de ses vêtements La torture était plus qu'insupportable! .. Et, Shtamingo, ne pouvant résister davantage, succomba …de plaisir.
Peu de temps après avoir réussi à fausser compagnie aux Indiens, Shtamingo pénétrait dans le premier Sa1oon-bar, qui se trouva sur son chemin. Ses récentes épreuves lui avaient donné soif. Il s’approcha du comptoir, titubant de fatigue ( mais à le voir, on aurait pu penser qu’il était noir comme tout un régiment de Polonais), s’ y accouda et …. Aaaaaatchoum ! En moins de deux, Shtamingo virevolta, dégaina et fit feu. Bob Older, un petit trou entre les 2 yeux, s’affaissa sur le plancher et ne bougea plus. Shtamingo, sidéré, le regardait, le pétard encore fumant à la main ! Ses réflexes avaient été plus rapides que sa cervelle, encore toute embuée par les vapeurs érotico-émotionnelles ! Prompt comme la foudre, il avait agi sans même s’en rendre compte ! « Mais pourquoi Diable a-t-il éternué ? Qu’avait-il besoin d’éternuer, Bon Dieu ? Et pourquoi juste à ce moment-là ? Il pouvait pas attendre un petit peu, non ? Quel con c’te mec, j’te jure !! » gambergeait Shtamingo, superbement éberlué par la stupidité de certains moments de l’existence !
Quelques minutes après, tandis que Shtamingo se demandait comment se faire offrir à boire, vu qu’il venait de s’apercevoir qu’il ne lui restait plus un seul radis en poche, deux pédés pénétrèrent au saloon. Se tenant amoureusement par la main, ils se dirigèrent vers le comptoir. Mais le barman, alors affairé, ne les vit pas se dandiner. « Hem,hem ! » fit celui qui semblait faire office de mari. « Whisky, messieurs ? » leur demanda le barman, qui venait de finir sa tâche. « Oh non ! deux laits-grenadine ! » répondit en minaudant celui qui incontestablement faisait office de femme.
Toujours scène de saloon : Shtamingo est accoudé au comptoir. Un colosse, visiblement et indéniablement chercheur de bagarres, arrive, commande son whisky et offre à boire à Shtamingo. « Merci » dit Shtamingo, profitant d’une telle aubaine (il était littéralement fauché, ne l’oublions pas). Le bagarreur, persistant à faire boire notre héros, celui-ci s’en donnait à cœur- joie, ne demandant pas mieux. Mais, chose curieuse, plus il avalait, mieux il se portait ! Aucune trace d’ivresse !... Au bout d’une heure, la terreur du coin, s’inquiéta du contenu de son portefeuille, et s’aperçut avec stupeur qu’il n’avait pas assez d’argent. « Je te paierai demain » ; le barman, craignant les humeurs destructives du colosse, s’empressa d’acquiescer. Et la terreur, visiblement désappointée, quitta le saloon. Voyant cela, Shtamingo se mit à rouspéter : « Comment, c’est tout ? juste un petit en-cas, un minable apéro, une larme de crocodile, mais.. Mais qu’est ce que c’est que ce carnaval ? On se fout du monde ici ! Pour une fois que je tombais sur un type sympathique.. Ben, merde alors, je ne joue plus moi ! C’est pas juste, ah non, c’est pas juste !!! Au même moment, dehors, le colosse, accoudé contre un arbre, très, très abattu : « Je suis déshonoré (sanglots), plus jamais je ne pourrai me montrer en public (sanglots). Mais qu’est ce que c’est que ce mec ? Jamais vu ça ! Jamais ! » Au même instant, le croque-mort passait par là : » Tiens, Cole Older qui pleure ! Ca alors, je n’aurais jamais cru ça possible ! T’en fais pas Cole, tu la reverras ta mère ! ». Exaspéré, Cole Older dégaine promptement et abat le croque-mort. « Décidément, c’est la journée, mon jour de veine quoi ! J’ai buté le croque-mort, parce qu’un cave a bu tout mon fric ! Et qui va l’enterrer maintenant cet olibrius des pompes funèbres ? »
Quelques instants plus tard, Cole regagnait sa tanière te se pendait à une poutre du plafond !