jeudi 25 novembre 2010

Chapitre 3

Près d’un quart d’heure plus tard, Shtamingo, se sentant un peu las, décide de regagner sa chambre d’hôtel. Mais hélas, perdu dans les brumes du whisky, il se trompe de chambre et pénètre .. fort indiscrètement dans celle de Calamity Joan. Or celle-ci prenait son bain dans un petit baquet et se trouvait dans un état de quasi nudité ! Surprise par cette entrée fort inattendue, Calamity se lève et dévoile à Shtamingo une partie de ses charmes, dont une poitrine ferme et abondante aux protubérances mammaires nacrées et un pubis soigneusement épilé, en tout point semblable à celui d’une toute jeune fillette. Réalisant subitement tout cela, et la pudeur aidant, elle se retourne brusquement et dévoile alors à notre héros, le reste de son anatomie, à savoir un plantureux popotin, digne de Vénus elle-même ! Entendant les gargouillements étranglés de Shtamingo, Calamity comprend soudain que ce n’est pas mieux et qu’elle a gaffé ! Et elle s’effondre alors en pleurs dans son baquet ! Shtamingo, ne voulant pas être un ingrat et se souvenant de la façon dont Calamity l’a consolé quand il était si déprimé, décida d’en faire autant envers elle. Et c’est ce qu’il fit ! Il s’approcha d’elle, la prit à pleines mains, la sortit de son baquet, la porta sur son lit, la dorlotta tant qu’il pût, l’embrassa, la caressa, la cajola, la couvrit de baisers sur tout le corps et dans tous les sens, mais il ne l’essuya pas ! Et ce qui est beaucoup plus grave… ne lui fit pas l’amour ! La voyant fermer les yeux, il crut qu’elle voulait dormir et se méprit complètement sur les intentions de Calamity. Il quitta alors la pièce à pas feutrés.. Calamity, ne voyant rien venir, rouvrit les yeux et comprit aussitôt que Shtamingo n’était en fait qu’une superbe andouille, comme il ne saurait y en avoir deux ! Elle piqua alors une crise de nerfs, impossible à décrire et …son cœur céda !.. En fait, notre ami Shtamingo était un véritable criminel parfait, car pratiquement ses colts ne lui servaient à rien.. Sauf parfois par erreur, comme on a déjà pu le constater avec Bob Older !
Quelques heures après, Shtamingo arrive dans un village en fête : Youthfield. Le square-dance bat son plein. Shtamingo décide de danser pour glâner quelques nouvelles lui permettant de retrouver la trace des hors-la-loi qui ont mangé toutes les provisions de ses parents. Mais sa partenaire est une gourde, et mis à part sa petite personne, rien ne l’intéresse. Tout à coup Shtamingo aperçoit dans la foule des badauds, les frères Jessie et Frank Games. Il plaque à l’instant même sa gourde de partenaire, ébahie par cette virevolte soudaine de Shtamingo, et pourfend la foule jusqu’aux deux frères. « J’ai à vous parler, mais nous serons mieux sous le balcon de l’hôtel d’en face, car il n’y a personne là-bas ! » « O.K » répondent les frères Games.
Une fois sous le balcon en question, Shtamingo ouvre la bouche et s’apprête à parler. Malheureusement, deux bambins qui jouaient sur ce balcon et tentaient de cueillir les belles fleurs des pots bordant l’extrême limite du parapet sur lequel reposaient les pots de fleurs, font un geste malencontreux et le gros pot fleuri s’envole dans le vide !
Le hasard faisant parfois bien les choses, le missile spatial improvisé, après une trajectoire bien définie, atterrit avec une précision toute mathématique ( je n’oserais ici parler de l’équation de la trajectoire et de la vitesse y =2at + b) sur les crânes des deux bandits, qui s’écroulèrent pratiquement foudroyés.
« Mais…mais enfin, qu’est ce qu’ils ont tous ? A crever ainsi comme des mouches ! Mais j’ai rien dit moi, j’ai même pas eu le temps ! » s’exclame Shtamingo, qui n’a pas remarqué la chute du pot ! « Je ne joue plus, moi, à la fin ! Je peux même pas me venger comme tout le monde ! »

1 commentaire:

  1. Et alors ? Et alors ?

    LA SUITE!!! Par pitié!

    Signé : Le Concombre Masqué

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