mardi 6 décembre 2011

Chapitre 14

Dans la petite école du village, la classe venait de prendre fin. Les enfants s’en retournaient chez eux, la maîtresse leur ayant bien recommandé de bien réviser les tables de multiplication avant de passer aux problèmes. C’était la classe des jeunes de 13 à 14 ans, mais il y avait bien sûr quelques retardataires frisant aisément la vingtaine, comme partout ailleurs à travers le vaste monde. Tous les enfants de cette classe étaient sympathiques, quoique turbulents. Mais, n’est ce pas là le trait essentiel de la plupart des jeunes ? Parmi eux, cependant, et comme en tout temps, en tout pays, il y avait une brebis galeuse. C’était une fillette de 13 ans, fille de gros bourgeois de Jeep City, qui se croyait tout permis ! Une vraie enfant gâtée, dans le sens le plus profond du terme ! En classe, elle jouait à la petite marquise avec un plaisir malsain évident. Son but unique était d’épater ses copines et de faire enrager les garçons. Elle était non seulement capricieuse, mais aussi prétentieuse et dédaigneuse. Aussi, ce jour-là, la coupe trop pleine ayant débordée, ou si vous préférez, la « marquise » ayant forcé la dose plus qu’ à l’accoutumée, les garçons se réunirent, tinrent conseil et décidèrent de prendre des mesures énergiques ! Comment ? Mais parbleu, en donnant à cette petite péronnelle, à cette petite mijaurée, la leçon qu’elle méritait ! De quelle façon ? Mais en faisant sombrer dans le ridicule toute sa Superbe de petite bourgeoise écervelée, bien-sûr ! Aussitôt dit, aussitôt fait ! Ils connaissaient tous le chemin qu’elle empruntait pour rentrer chez elle, et tels des Sioux sur le sentier de la guerre, ils prirent les devants. Bien camouflés dans les buissons, persuadés en leur for intérieur que chacun d’eux occupait le poste stratégique le plus important, ils attendirent avec la patience des Tartares. Et, bientôt, « Madame la Marquise » apparut ! Ils la laissèrent s’approcher, et lorsqu’elle fut tout près, ils jaillirent tels des diables et l’encerclèrent. Surprise, elle poussa un hurlement strident, puis, tandis qu’ils ricanaient, elle se reprit et leur dit en minaudant :
« Ne m’approchez pas, mécréants, ne me touchez pas, je vous l’interdis formellement, vous entendez ? Ne me touchez pas, ou mon père vous fera tous renvoyer ! »
Ce disant, elle reculait et jetait de tous côtés des regards désespérés, en essayant de voir dans le cercle compact qui l’emprisonnait, une faille qui lui permettrait de fuir. Mais point de faille ! Et le cercle menaçant se resserrait de plus en plus. Et brusquement, elle sentit 2 étaux d’acier se refermer autour de ses poignets. Deux autres immobilisèrent ses chevilles. Et, un à un, ses vêtements l’abandonnèrent. Les garçons, excités par ce qu’ils découvraient au fur et à mesure, redoublaient de zèle, tout en riant à qui mieux-mieux. Enfin, la « Marquise » se retrouva intégralement nue. Inutile de dire qu’elle se débattait tant qu’elle pouvait et criait à tue-tête.
« Crie, ma belle, crie..ici tu peux crier tant que tu voudras, gueuler tout ton saoul, t’égosiller jusqu’à en devenir aphone ; personne ne t’entendra ! » lui déclara ironiquement et cyniquement l’aîné des garçons. Ils admiraient tous sa jeune beauté, mais ne le montraient pas. Bien au contraire, ils la malmenaient comme si elle était la dernière des mochetés. Et pourtant, son jeune corps de pucelle resplendissait de beauté ! Pas même l’ombre d’un duvet sur cette anatomie déjà sculpturale, malgré son jeune âge ! Ses petits seins naissants, fermes et durs comme de l’ivoire, aux adorables petits tétons de couleur brune, dardaient fièrement leurs pointes arrogantes, comme pour défier les garçons ! Ceux-ci d’ailleurs, relevèrent le défi, et chacun la palpa, la tritura, la caressa, la pinça tant et plus, l’embrassa ici et là ! Des larmes d’humiliation dégoulinaient sur ses joues, mais elle s’obstinait tout de même à jouer les Pompadour !
« Tout cela vous coûtera très cher, malotrus, bandits. Vous pouvez en être sûrs ! »
« Qu’est- ce que c’est que ce cirque ? » demanda soudain une voix, qui fit sursauter les garnements. Ceux-ci se retournèrent, comme s’ils avaient été piqués par une vipère, puis apercevant Shtamingo, ils détalèrent tels des lièvres, en criant : « Shtamingo, c’est Shtamingo ! »
Resté seul avec la jeune victime, Shtamingo, perplexe, regarda les habits épars et le belle enfant, et s’approchant, lui demanda :
« Mais que diable vous est –il arrivé ? »
« Ne m’approchez pas, ne me touchez pas….je vous défends.. »
Mais Shtamingo l’interrompit : « Très bien, très bien, puisque c’est ainsi que vous remerciez votre sauveur.. ». Il se baissa sans mot dire, ramassa les habits épars, puis fit mine de s’en aller. Et son jeu réussit pleinement. La « marquise » le supplia, brusquement implorante et soumise :
« Non Monsieur, je vous en prie, ne faites pas cela ! Je vous demande pardon.. Mais ces voyous m’ont tellement maltraitée.. Je n’ai pas voulu vous offenser.. C’est.. »
Shtamingo lui coupa derechef la parole.
« C’est bon, c’est bon, là..Ne pleure plus, bébé » la consola Shtamingo en lui essuyant les larmes par de doux baisers. « Là, c’est fini maintenant ! » Puis il fourra les vêtements de la fille dans la grande sacoche de cuir qui était suspendue à la selle de son cheval, puis vint prendre la jeune fille repentante afin de l’installer sur son fidèle coursier. Il ne comprit jamais comment il s’y était pris pour la soulever dans ses bras puissants ( hem, oui, enfin ! Passons !), toutefois est-il que sa main gauche se trouva soutenir le mignon petit derrière juvénile, main gauche dont les doigts caressaient tendrement, voire machinalement, le joli petit trésor anatomique le plus intime de la fillette, pendant que sa main droite se refermait sur les splendides petits mamelons et les emprisonnait affectueusement. Soudain, Shtamingo se rendit compte qu’elle frissonnait de plaisir… La petite garce ! Shtamingo, lui aussi, éprouvait un sentiment étrange, mais non point désagréable. Mais se dominant, il s’obligea à reprendre son self-control et installa la donzelle sur l’échine de son canasson, puis promptement enfourcha sa monture, et, l’éperonnant énergiquement, cavala à bride abattue. Bientôt, ils ne furent qu’un point noir à l’ horizon.

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